Un homme seul, obèse et sale est amené au commissariat. Au cours de l'interrogatoire, il livre sa vie et explique comment il a, un jour, lâché prise, et est parti sur les routes à la recherche du Blast, cet instant magique où tout s'illumine et où la vie devient parfaite.
Blast Series
This series of visually striking graphic novels plunges readers into a world of raw emotion and existential contemplation. Follow the protagonist's journey of self-discovery, where reality blurs with inner demons. Each installment offers a profound meditation on the human condition, often set against bleak yet poetic landscapes. It's a body of work that explores the darker facets of the psyche with unflinching honesty and artistic precision.




Recommended Reading Order
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Je mens. Je mens toujours. Je dis que je ne me souviens de rien, que je suis né du matin. Je dis que je comprends, qu'à votre place, sans doute, j'aurais ri aussi. Je mens pour un peu de repos, d'indulgence, pour le pardon de ma dissemblance. Je mens aussi pour ne pas vous massacrer à mon tour. Je mens toujours car, en réalité, je me souviens de tout.
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« Je mens... Je suis en feu, je suis gris, lourd, crasseux, mais je suis en feu. » Un homme seul dort dans les bois. Masse inouïe de plus de 150 kilos, il est parti un beau matin, laissant sa vie d'avant, à la recherche du blast, ce court instant de perfection, flash improbable, qui survient parfois, lorsque, oubliant sa graisse, il parvient à voler. Après un premier tome prix des libraires 2010, Manu Larcenet signe un immense roman graphique, noir et âpre, d'un humanisme bouleversant.
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Blast - Pourvu que les bouddhistes se trompent
- 208 pages
- 8 hours of reading
"Un vent lourd, puant suie et cadavre, gronde sur la route et me glace. L'orage approche. Je ne cherche aucun abri, il n'en existe pas à ma taille. Je claudique au bord du chemin, ivre comme toujours, dans l'espoir que la distance entre nous se réduise, que nos peaux se touchent enfin. Sali, battu, hagard, je repousse le moment où, le souffle court et les pieds meurtris par de mauvaises chaussures, je devrai m'arrêter. Serai-je encore assez vivant pour repartir?" [Source : 4e de couv.]